Les conseils du Comptoir pour gérer les parasites externes

Les insectes et acariens nuisibles sont nombreux. Leur impact sur le bien-être et la productivité n’est plus à démontrer et peut s’avérer conséquent en engendrant, par exemple, retard de croissance et diminution de la production lactée.

Source d’agacement et de stress, en plus de provoquer dépilosités, léchage et démangeaisons, les parasites peuvent également servir de vecteurs de maladies ou, pour certains, provoquer de l’anémie.

Les insectes, vecteurs de maladies

Tiques :

Les tiques peuvent par exemple, être porteuses de bactéries responsables de la borréliose de Lyme (Borrelia burgdorferi), de l’ehrlichiose (Anaplasma phagocytophilum), d’anaplasmose ovine (Anaplasma ovis) ou encore du parasite causant la piroplasmose, aussi appelée babésiose (Babesia divergens).

Mouches :

Les mouches quant à elles peuvent entrainer des tuberculoses, des myases et des kératoconjonctivites infectieuses : les yeux blancs.
L’œil blanc est provoqué par Moxarella Bovis, une bactérie transmise par les mouches. La maladie évolue par phases, mais commence toujours par un œil qui pleure. Attention donc à vérifier les yeux qui pleurent (corps étranger par exemple). L’atteinte de l’œil blanc peut ensuite continuer à évoluer avec l’œil de l’animal qui rougit, devient douloureux et un voile blanc s’installe. Un traitement rapide et local doit être envisagé rapidement sur l’animal à ce stade.
L’œil blanc peut rentrer dans une phase ulcérative avec la formation d’une nécrose au centre de l’œil qui va s’étendre.
Les impacts de ces yeux blancs peuvent toucher l’appétit et la production de l’animal, et s’étendre jusqu’à la perte de la vue de l’animal. Les ulcères au niveau de la cornée sont aussi très douloureux, rendant l’animal craintif et modifiant parfois fortement son comportement.

Les mouches sont également vecteurs de staphylococcus et de streptococcus ou encore, plus rarement, Arcanobacterium pyogenes. Ces mammites dites « d’été » sont en général sévères.

Les recommandations

La lutte contre les insectes doit se commencer tôt. Lorsque les adultes commencent à se faire nombreux, il est trop tard pour espérer les réguler rapidement (on compte 3 semaines pour juguler une population de mouches adultes par exemple).

La prévention reste le meilleur outil de lutte : elle se base sur l’hygiène des bâtiments : éviter les bâtiments trop humides ou mal raclés, car ce sont des zones de ponte régulières pour les mouches. Attention aussi à la gestion de ses parcelles : au mois de mai, éviter au maximum les parcelles en sous-bois, zone de primo infestation de tiques importante. Des traitements en phytothérapie et aromathérapie peuvent être envisagés pour réguler les populations ou pour éloigner les insectes.  

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Action de barrière olfactive et une action répulsive immédiate.

Solution à base de géranium et pyrèthre. 

La solution est à diluer dans 5 L d’eau pour la pulvériser sur les bâtiments et les animaux. A renouveler selon le climat et le taux d'infestation.

Permet d’éviter la prolifération des formes larvaires d’insectes

Barrière olfactive litière en poudre à base de géranium et pyrèthres naturels 

A épandre 1 fois par semaine, 30g / m².

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Il possède une action de barrière olfactive et une action répulsive immédiate. Sa formule de base est la même que le B20TE4, mais sa forme de laque lui confère une rémanence plus grande sur les animaux.

Barrière olfactive à base de géranium et de pyrèthres naturels 

Crème anti-mouche

Crème à base de géranium et de pyrèthres naturels

A mettre en place sur les zones de peau sensibles aux insectes : pour tour des yeux, zone périanale.

En cas de Gale sur le troupeau.

Produit à base de géranium et pyrèthres naturels

A diluer avant emploi (1L pour 25 L d’eau). Appliquer ensuite la solution à l’éponge ou au pulvérisateur.

En cas de dartres ou de teigne 

Solution végétale à base de tea tree et d’eucalyptus globuleux

A diluer dans l’eau (1L de solution dans 10L d’eau). Passer la solution à l’éponge sur les lésions en débordant largement sur la peau saine.

Pour plus d'infos

Chaque mois, le Comptoir des Plantes édite une gazette, qui traite d'un point technique concernant les solutions biologiques en élevage. Nous vous proposons de la retrouver ici, afin d'en savoir plus sur les insecticides naturels et la piroplasmose.