Les conseils du Comptoir pour gérer Les différentes complication à la mise-bas: métrites, fièvre de lait et non délivrances

Comptoir des plantes, nous intervenons en élevage depuis 2004 à travers un pôle conseil. Nous fabriquons des compléments alimentaires et de produits d'hygiène naturels utilisables en Agriculture Biologique. Nous testons nos produits dans notre ferme pour juger de leur efficacité et de leur praticité.

Nous avons +20 ans de retour d'expérience, et sommes recommandés par 25 000 éleveurs.  

Non délivrances

On considère qu’il y a une rétention placentaire (ou non-délivrance) quand le placenta de la vache n’est pas sorti dans les 12 heures post-partum. La vache est plus prédisposée aux non délivrances du fait de l’implantation particulière de son placenta, qualifiée de « placentation cotylédonaire ». Les structures fœtales (ou annexes) et maternelles (la muqueuse de l’utérus) sont étroitement imbriquées, mais uniquement au niveau de 60 à 120 cotylédons. Ces « points d’attaches » peuvent facilement entrainer une déchirure au niveau du placenta. Un morceau de placenta va alors rester dans la cavité utérine et provoquer des infections.         

Ces infections mènent rapidement à des métrites chroniques et leur lot de complications (retard des chaleurs, troubles de la fertilité, cétose…)

La préparation à la mise-bas permet d’éviter les non délivrances. Lors du tarissement, attention à la ration qui doit être équilibrée afin d’éviter les excès. Certains aliments, comme l’ensilage d’herbe et les légumineuses (trèfle violet et luzerne principalement) le dernier mois de gestation semble également être des aliments prédisposants. Attention aussi aux fourrages pauvres en magnésium et aux carences en sélénium.

Métrites

La métrite est une infection de l’utérus qui suit le plus souvent une mise-bas difficile. Sa gravité peut aller d’une infection subclinique à l’altération de l’état général de l’animal.  

Juste après le vêlage, les défenses immunitaires des mères sont plus faibles, et elles peuvent facilement se laisser submerger par une infection, d’autant plus que l’utérus est un milieu parfait pour la croissance bactérienne.

Afin de limiter les métrites, veillez :

  • à une alimentation équilibrée
  • à éviter les non-délivrances
  • à posséder une aire de vêlage propre et non humide
  • une aire adaptée lors des vêlages difficiles
  • certaines maladies infectieuses peuvent être des facteurs de risques supplémentaires pour l’animal (BVD, fièvre Q, néosporose…)

Fièvre de lait

La fièvre de lait (aussi appelée fièvre vitulaire ou hypocalcémie puerpérale) est due à une forte augmentation de la demande en calcium suite au démarrage de la lactation. Elle touche principalement les vaches laitières hautes productrices et se rencontre peu chez les primipares ou en élevage allaitant.

Les premiers symptômes apparaissent dans les 48 h après le vêlage et sont dus principalement à la diminution du taux de calcium dans le sang.

Celui-ci étant essentiel à la contraction des fibres musculaires, l’hypocalcémie provoque une paralysie à l’origine des différents signes observés : une diminution de l’appétit et de prise de boisson, un arrêt de la rumination ainsi que des troubles locomoteurs tels que piétinements, tremblements ou démarche raide. La « fièvre de lait » est un terme un peu impropre car la température reste normale. Par la suite, la vache présente des difficultés à tenir debout ou à se relever. Sans traitement d’urgence, survient le coma puis la mort.

Les recommandations

Une fois que le diagnostic a été établi, le traitement mis en place consiste en un apport de calcium immédiat par voie intraveineuse lente sous surveillance (afin d’éviter les complications cardiaques) et une complémentation pendant 48 heures, le temps que la vache ait réussi à mobiliser ses réserves.

Au minimum 3 semaines avant vêlage, il est vivement conseillé de distribuer un minéral préparation mise-bas.

Découvrez nos solutions produits pour améliorer l'état de la vache en cas de fièvre de lait

Permet un apport de calcium à assimilation rapide.

Calcium liquide

À donner dès les premiers signes de paralysie.

Découvrez nos solutions produits pour la non délivrance

Permet de favoriser les contractions utérines.

Solution à base de chlorure de magnésium, de sarriette et d’armoise.

Vache laitière et allaitante : 150 ml en une fois en drogage.

Découvrez nos solutions produits pour stimuler le tonus en cas de détérioration de l'état général

Permet de stimuler les fonctions neurales et cardiaques et donner un coup de fouet à l’animal

Mélange de substances olfactives dont Ravintsare HE et Romarin HE 

À mettre sur le dos de l'animal manquant de tonus

Permet de drainer les toxines qui encombrent le foie.

Produit à base d’orthosiphon et d’ache des marais

Vache : 150 ml, à renouveler 2 heures après si nécessaire.

Découvrez nos solutions produits d'hygiènes pour la mise-bas

Produit d'hygiène pour animaux.

Mélange de macérât de plantes dont Santoline.

À pulvériser dans le vagin en présence d'écoulement douteux, si mauvaises odeurs consulter un vétérinaire.

Crème végétale cicatrisante

À base de lavandin et de girofle.

À appliquer sur tout type de plaies (peau, mamelle, tête…) une fois la plaie nettoyée.

Pour plus d'infos

Chaque mois, le comptoir des plantes édite une gazette, qui traite d'un point technique concernant les solutions biologiques en élevage. Nous vous proposons de la retrouver ici, afin d'en savoir plus sur les propriétés du chlorure de magnésium